prénom(s) Adrian. Nommé d’après Ozymandias, l’on avait peut-être pour lui quelques espoirs. Celui qu’il soit brillant, qu’il soit l’antagoniste de sa propre bêtise, qu’il frise le ridicule de par ces airs attachants. C’est dans un carton de comics que son père trouva l’inspiration et par monts et vents qu’il vendu l’idée à sa compagne.  

nom(s) Drexel. Deux syllabes revêches, qui râpent la langue et le palais, obstrue l'air expiré. Il y a dans ce nom des bribes inanimées, quelque chose d'oublié. Il y a dans les branches généalogiques égarées un amerloque qui n’a jamais su retourner d’où il venait.

surnom(s) Ce qu’il vous plaira. Adrian aime que l’on titille, fasse preuve d’imagination lorsqu’il est question de taquiner sa patience ou de gagner son admiration. Le surnom c’est le berceau d’une relation, qu’importe sa nature ou sa direction.

âge Vingt quatre années. Un pas en arrière avant un quart de siècle bien mérité et si peu redouté. Une légende de plus s’ajoutant aux années passées.

naissance Trois Juin. Solaire et double face.

origine(s) Français. Tout à fait acclimaté à la fierté mal-placée, à cette insolence qui saurait presque charmer. Il est né et a toujours vécu dans la capitale. Un grand-père aurait vécu une double vie, un Américain. De ces origines floues, il en a tiré une culture mixte mais pas un accent convenable pour autant. Ces mots sont un entre deux embarrassant.

localisation Paris. On lui a conté un faste passé qu’il ne semble retrouver que lorsqu’il va travailler. Une insouciance, une beauté qu’il n’entrevoit que dans des vestiges du passé. Co-habite de manière hasardeuse avec sa famille qu’il a du mal à quitter.

occupation(s) Garçon d’Hôtel. Parmi ce grand chaos organisé réside encore des fonds de jardins, des plafonds dorés. Des lieux d’exceptions où le temps semble s’être arrêté. Adrian fait parti des petites mains désillusionnées qui, chaque matin, font le grand écart entre faste et pauvreté. Ce genre de lieux étant réservé à une niche fortunée, le travail a tendance à se raréfier.

situation financière Hasardeuse. Adrian n’est plus un enfant, il ne dépend pas de ses parents. Il est même un adulte et se doit d’aider dans un effort collectif. Dans un élan d’entraide, il tente de contenter, rassurer tout en se faisant dépasser par les chiffres et les nombres surtaxés. L'on pourrait croire que son travail est synonyme de stabilité. Larbin au service de caprices saisonnier, de pourboires égarés ne rencontre pas toujours les exigences d'une vie mouvementée.

orientation Davantage attiré par le gain que par la chaire, il n’y a qu’une paye qui peut procurer assez d’endorphine pour le libérer. Ces décisions sont irréfléchies, impulsives, désintéressées. Il n’y a pas de réels mots pour décrire ses envies étouffées.

statut Célibataire. Travailler, jouer, s’encanailler, il n’y a pas le temps de former une quelconque intimité.